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Ces pages sont très orientées ski de fond, skating. Mais tout type de skieur pourra y trouver des informations sur la glisse et comment l’améliorer sans se casser la tête. Il n’y pas de magie pour avoir une bonne glisse. Il faut abandonner les idées reçues, écouter la science et un peu de savoir-faire.
Tout ce qui est écrit ici vient de mon expérience personnelle et des publications scientifiques de Leonid Kuzmin. Elles sont disponibles dans la rubrique « pour les forts en thème ». Vous trouverez dans ses publications une riche bibliographie et de nombreuses références à d’autres recherches de glisse et de tribologie.

Après ses années de  recherches, Leonid Kuzmin a mis en pratique ses conclusions et a créé sa société. Je n’ai aucun intérêt dans cette affaire. Simplement, skieur en skating depuis 1989 j’ai passé beaucoup d’années à la recherche de la meilleure glisse, à écouter les conseils des « experts », à assister aux soirées fartages, à construire mon propre caisson de saturation. Rien de véritablement convaincant. Et finalement grâce à Leonid j’ai compris un peu de la glisse et mis à la poubelle les idées reçues, les informations fausses… et toutes mes paraffines. J’ai pensé utile d’écrire ces quelques pages pour quiconque voudrait essayer cette alternative.

.fartage.

Je passe désormais plus de temps à skier et beaucoup moins dans le garage…

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“La simplicité est une grande vertu mais demande beaucoup de travail et de l’éducation pour l’apprécier. Et pour aggraver encore la situation, la complexité se vend mieux.“ Edsger W. Dijkstra (Computer Scientist)

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. Mis à jour : 20 Nov 2013

Illustrations en En-tête :

Hydrobead, J.P. Peter et Lilian

122 réflexions au sujet de « Accueil »

  1. Merci pour ces pages très intéressantes, argumentées de façon scientifique et qui donnent envie de tester le concept Kuzmin. Cependant je m’interroge sur son utilisation en compétition à haut niveau, qui constituerait quand même pour moi un gage de crédibilité supplémentaire et m’encouragerait à investir. Sur tes conseils, j’ai depuis la saison passée 2 paires (appuis longs neige froides et appuis courts neiges chaudes) et c’est déjà un grand pas en avant pour toujours glisser correctement. Cordialement

    • Les équipes communiquent peu sur leur façon de préparer leur skis. Mais Knut Nystad a récemment parlé de l’utilisation d’outils de coupe. CF la page « actu ». Ils utilisent un outil similaire mais fabriqué en Norvège. Ils continuent la préparation traditionnelle (HF, poudre, accélérateur) car, comme le dit aussi Kuzmin, c’est meilleur sur les premiers Kms. Et comme ils ont le droit de changer de ski (tous les 8km pour un 50 Km), une glisse durable n’est pas leur souci. En revanche ils ne font plus de « saturation » en caisson. D’après Knut, la préparation de ski neuf c’est 45 minutes.

      • Bonjour et bravo pour ce site , d’une clarté et d’une compréhension évidente .
        Je suis presque prêt à faire le pas , et à ranger mes farts de base. Qui semblent totalement inutiles .
        Toutefois , en parcourant les forums, je m’aperçois que ça discute beaucoup autour de cette méthode , mais surtout pour la dénigrer , et que quasiment personne ( à part vous ) , ne la défend . À croire que personne ne l’utilise , et à jeter ses farts définitivement .
        Si la théorie est convaincante, on croirait que personne n’est convaincu et le dit au et fort , ce qui me fait encore hésiter . …..

      • Bonjour,

        Dans des fils plus anciens sur etatsdespistes.com il y a d’autres personnes qui utilisent et soutiennent cette approche , mais c’est vrai qu’ils se font discrets. Il faut dire que la pression est forte. Mais depuis peu on sait que l’équipe de Norvège utilise l’outil de coupe en finition et ne font plus de saturation en caisson. Ce n’est pas rien. Ils continuent à farter car la poudre et l’accélérateur ça fonctionne bien qq km. Mais les farts « de base » et d’entretien, vous pouvez les ranger sans aucun souci.
        L’approche scientifique est celle qui permettra de faire progresser la glisse le plus rapidement.

  2. bonjour,
    super article merci….
    j’aimerais investir mais sans me ruiner non plus .
    que me conseillez vous comme matériel de base ? un outil de coupe et 2 brosses c’est ok?
    pouvez -vous me conseiller les bons outils? j’habite en suisse en valais et nous avons souvent des neiges normales à humides (rarement très froide)
    merci de votre retour
    Sébastien

    • L’outil « + » est celui qui a le plus de coupant et de structure. Il sera bien adapté aux conditions pas très froides. En complément La brosse de polissage HS-014 est suffisante. Pour la course occasionnelle l’utilisation de la brosse PTFE donnera un petit plus. Attention aux conditions très humides qui nécessitent une structure profonde faite à l’outil dédié avant polissage (et surtout des skis à appuis assez courts). Il existe plein d’outils pour les structures manuelles. Je n’ai pas encore utilisé le Xriller Kuzmin qui est un peu cher, mais ça ne va pas tarder…
      Bonne glisse.

      • Bon , je suis convaincu , et il ne faut pas rester ancré sur ses vieilles certitudes .
        Être contre sans avoir essayé , c’est quand même stupide , surtout que rien n’est irréversible , et que ces outils peuvent aussi être utiliser même si on revient au fart un jour . Donc pas de risque .
        J’ai une question .
        Quelle différence entre la brosse et le rouleau PTFE ?
        Est il intéressant de prendre les deux ou pas ?
        Peut tu me dire aussi si par neige humide , on termine par la structureuse, ou par le polissage ?
        Merci a toi .

      • La brosse ne change pas la structure/topographie et est très simple à passer. Le rouleau est plus délicat à maitriser et aplanit la topographie. Utile pour les skis neige froide après utilisation de l’outil + par exemple. On termine toujours par le polissage. La brosse hs-014, puis la ptfe si on l’a.

  3. bonjour, merci pour la réponse.
    pour l’instant j’utilise encore du fart …. du toko rouge pour les condition standart (-4 à -12 °c) et du toko jaune pour les conditions plus chaude ( -4 à + 10°C)
    J’aimerai remplacer ces 2 fart part le système Kuzmin.
    Pour remplacer le rouge il faudrait mieux l’outil « universel ou le « + » avec une brossage HS-014???
    pour remplacer le jaune il faudrait soit l’outils « universel » et l’outil à structurer
    Est-il pas plus judicieux d’investir dans une brosse fluoro polymere à la place de l’outil à structure?
    mon raisonement est-il juste???je voudrais avoir un « équipement cohérent pour les 2 types de neige que je rencontre le plus souvent chez moi
    merci de votre retour

    Sébastien

    • La structure laissée par ces outils, même le « + », est tout de même très très fine. Bien plus fine que les structures usine. L’utilité première de l’outil, quel qu’il soit, n’est pas de produire un structure, ni d’effacer totalement la structure usine, mais d’abord de produire une surface exempte de micro-fibre et lisser la structure usine. Cette surface bien polie à la brosse HS, ou à même à la roto-brosse traditionnelle en y passant un peu de temps, glissera mieux que n’importe quel fart de niveau LF, de n’importe quelle couleur.. La structure manuelle profonde est très importante pour les conditions très chaudes et donnera plus de glisse qu’un simple polissage PTFE. Mais cette structure est difficile à effacer.

      Pour faire dans le pointu, il faut donc d’abord avoir au moins deux paires de skis. La mauvaise paire bien préparée selon les conditions (fartage ou kuzmin) glissera moins bien que la bonne paire qui aurait été préparée pour d’autres conditions.

      Je vous conseille déjà de prendre l’outil ‘+’ car il coupe mieux, la brosse HS-014 et une structureuse manuelle (pas forcément Kuzmin) et voir ce que ça donne.

      Il est bon de savoir que le rouleau PTFE va aussi aplanir la structure et donc est un bon compagnon à l’outil ‘+’ pour les conditions froides.

    • Je n’ai pas compté mais il va bien permettre de passer entre 30 et 50 paires avant d’être inutilisable. Sachant qu’on le fait une fois par an et par paire, et encore. L’outil a 4 angles de coupe. Avant je disais que ça durait 200km. Mais avec le recul une semelle qui a été rasée deux fois reste parfaite pendant vraiment longtemps.
      On doit pouvoir réaffuter à la lime diamant, mais on va perdre la légère structure je pense. Ce qui va donner un outil ‘-‘. J’ai confié mon premier outil qui n’a plus de coupant à un ami équipé en limes diamant et j’attends le retour pour voir. Sinon, le ré-affutage à la fraise chez un professionnel coutera le prix d’un outil neuf… Après, si on a un copain mécano…

      • Bonjour, je déterre ce sujet car étant equipé d’un poste d’affutage très performant (Tormek) j’ai affuté une lame avec l’accessoire prévu pour les fers de toupie (même principe, on affute le côté plat et pas le tranchant) et bien ça ne coupe plus bien du tout donc à priori on ne peut pas réaffuter ces fers !

    • Salut Sébastien,
      Je suis comme toi fort intéressés par ce type de préparation des skis. Peux tu me dire si tu a déjà acheté les produits Kuzmin ?
      Si oui, à quel tarifs et sur quel site ?
      Est ce que le résultat est là ?
      J’ai un niveau de ski assez correct et c’est toujours la galère pour avoir le meilleur fart sous les semelles et la Céra, ca commence à être cher.

      Merci pour ta réponse.
      Salutations.
      Nico.

      • Salut oui j’ai acheté l’outil de coupe + et la brosse HS-014 (polissage ),pour le résultat je ne suis pas déçu , super glisse … Par contre comme dit Laurent il faut 2 paires de ski , une pour condition froide et une pour condition chaude (ce sera fait ce WE).Pour la commande tu l’a fait directement sur le site kuzmin (tu trouveras tout les prixet ils sont super sérieux)

        Tu trouvera tout les renseignement sur ce site ou alors sur le site Kuzmin

  4. bonjour,
    vous dites qu’il est préférable d’avoir 2 paires de ski .Une pour les neiges froides et une pour les neiges chaudes.
    Mon ski est un rossignol x-ium skating S2 192 cm
    que me conseillez -vous comme 2ème ski ???

    merci

    • Les Rossignols ont des appuis plutôt court en général et seront bien adaptés pour les conditions chaudes, avec une bonne structure linéaire.
      Pour les neiges froides les Vandel (L101 Carbon) sont supers et pas trop chers mais il faut aller à Bois d’Amont (Jura – France).
      Sinon toutes les marques ont un modele avec appuis longs pour neiges froides. Le mieux est d’aller en magasin spécialisé avec vos Xium et faire un choix en comparant.

      • bonjour,
        j’ai sauté le pas , j’ai commandé hier l’outil de coupe « + » avec la brosse HS 014
        De même j’ai opté pour la structureuse manuelle TOKO
        je vous tiens au courant dès que j’aurais testé ….
        bonne journée

        Sébastien

  5. bonjour,
    quel est le nombre de passage à faire avec l’outil « + » pour le premier rasage??
    même question pour l’emploi de la brosse HS 014?

    merci

    Sébastien

    • Sur une semelle plane, 4 à 6 passages. Mais si à certains endroits la semelle est tuilée, ça demande parfois beaucoup de passages pour la remettre à plat. Si c’est vraiment bcp tuilé et trop long/dure à remettre à plat, je positionne l’outil sur la moité de la semelle afin de pouvoir raser par moitié. Ça évite aussi d’effacer totalement la structure usine. Si celle-ci est effacée il faudra pouvoir en appliquer une manuelle.

      Pour la brosse je fait 2 passages dans le sens de la glisse, un passage en sens inverse et puis 3 passages dans le sens de la glisse.

      • Bonjour, j’ai commandé l’outil universel plutôt que le +; j’espère ne pas avoir fait d’erreur vu le prix. Sinon, ayant un budget assez contraint, je ne voulais investir tout de suite dans la brosse; j’ai actuellement deux brosses rotatives start utilisées avec une perceuse (nylon et crin): Est-ce que cela peut faire l’affaire?
        Dernière question: j’ai des X-IUM S2 en 192, si j’ai bien compris, ils seraient destinés à des neiges plutôt chaudes.
        Est-ce qu’en complément, un Salomon hard cold serait-il un bon choix? Faut-il également jouer sur la longueur du ski?
        Merci pour vos réponses

      • Pas de souci avec l’universel. Il faut juste ajouter une bonne structure manuelle sur les skis neige chaude.
        Tout brossage/polissage qui ne crée pas plus de micro-fibres qu’il n’en enlève est bon. la brosse nylon fera l’affaire. la brosse kuzmin polit plus en profondeur, mais c’est du nylon.
        Pour les skis, c’est difficile de répondre. les bons vendeurs ont un dynamomètre qui permet de comparer deux paires et de choisir des skis typés « froids » ou « chaud ».

  6. bonjour,
    premier essai avec mes skis préparés.
    resultat impressionnant!!!! une glisse super même ave une neige fraiche et assez froide.
    par contre j’ai mis plus de temps que sur la video de Kuzmin pour applanir la semelle du ski :-). la structure usine donne une semelle » concave convexe »
    Par contre sur la vidéo Kuzmin ne s’attarde pas trop pour le pollisssage avec la brosse HS 014 Bizzard!!!
    Est ce que la « brosse de golf PTFE » est utile que pour les neiges très froide ou alors je peux l’utilser sur des neige « standard »

    • Heureux que le résultat soit à la hauteur de vos attentes. Mais je vous rassure ; des jours de mauvaise glisse, il y en aura quand même… Car quand on a des skis pas adaptés à la situation du jour, il n’y a rien à faire.
      Le polissage HS014, oui c’est difficile de savoir combien de temps le faire. Une fois qu’on a obtenu un certain « brillant » c’est bon et c’est très rapide. qq passages. En tout cas il faut toujours être en mouvement pour ne pas brûler la brosse ni la semelle.
      Le rouleau PTFE est utile pour les neiges froides grâce à son action mécanique qui diminue la rugosité. Attention à bien diminuer la vitesse de rotation sur une vitesse très basse au début.

  7. bonjour,merci de votre réponse .j’ai bien compris le système pour les neiges chaudes, qu’il est préférable de dédier une paire de ski pour ces conditions car la structure profonde est difficile à enlever.donc je vais investire dans une paire pour neige froide mais je rencontre qund même assez souvent des neige medium. Que me conseillez-vous, préparer la paire pour neige froide donc rasage, petite structure, rouleau PTFE ou alors pour neige medium et rasage,structure moyenne avec outil toko et juste pollissage ?
    pour me simplifié la vie je veux préparer le ski neige froide que d’une manière mais je ne sais pas si une préparation neige froide fonctionne aussi sur neige normal ou l’inverse???
    je sais pas si ma question est claire….merci de votre réponse

    • Si j’ai bien compris, la question est quelle paire utiliser sur une neige médium ?
      Après le rasage Il faut juste ne pas trop « typer » les structures manuelles.Par exemple Linéaire 2mm profonde pour les ski neige chaude mais faire un léger rasage après. Pour les skis neige froide, après rasage et application du rouleau PTFE, structure fine toko assez appuyée et bon polissage.
      Après choisir la bonne paire c’est affaire d’estimation du degré d’humidité qui remonte de la neige. Si on ne peut pas essayer avant, parfois on se trompe… On croit que c’est froid alors que la neige est tombée très humide et la dameuse l’a remontée. Mais en général, dans le doute je prends les skis pour neige froide, surtout quand on skie le matin.

      • Oui ma question était comme je ne veux pas avoir 3 paires de skis , j aimerai préparer soit une paire pour le froid soit une paire pour la neige medium .
        par contre je ne sais un ski neige froide marche quand meme bien sur neige medium ou alors c’est le ski avec la preparation neige medium qui glisse quand même correctement sur neige froide
        ce soir j ai skié avec juste rasage et brossage sur une neige à-7 et ça glissait super…..

      • Il faut garder à l’esprit que c’est le ski lui même qui fait presque toute la glisse.
        Pour le grand publique c’est rare d’avoir des skis très très typés. Donc ils sont plutôt « medium / froid » que « froid ». Si une semaine de grand froid est annoncée, on peut passer le rouleau PTFE et polir un peu plus longtemps pour aplanir la structure.

  8. bonjour,
    j’hésite vraiment de passer commande pour la FP brosse et la FP drum
    comme je n’ai pas souvent des température < 8° je ne sais pas si elle me sera très utile.
    Par contre la FP brosse je peux l'utilser pour les conditions humide et norma. (d'après KUZMIN)
    qu'en pensez-vous??

    • Ce sont 2 façons de déposer un FluoroPolymere par frottement. Les FluoroPolymere de ce type (famille PTFE) sont à la fois très glissants et très résistants à l’abrasion.
      Le gain est de l’ordre de qq pourcents. Et aussi des semelles qui prennent moins les saletés.

      La brosse ne change pas la topographie et on peut l’utiliser en brossage final pour toutes les conditions. C’est très facile. Sans doute moins durable que le rouleau car au rouleau on voit bien le dépôt de PTFE qui semble bien accroché. Mais le rouleau est plus délicat à passer (et on sort un peu de la simplicité).

  9. Bonjour, j ai remarqué qu en rasant le ski , il arrive qu au milieu du ski quelques petites ondulations pouvaient se produirent .
    est ce que cela peut venir que mon ski soit au froid avant d être rase ?
    Dois- je tenir l outils différemment ?

    • Oui, ça peut arriver. Et plus on insiste plus les vagues se creusent !
      Pour récupérer le coup il faut tenir l’outil de biais. Un coup de biais dans un sens, un coup dans l’autre. Voir la deuxième vidéo, à 1″.

      Conseils


      En fait c’est comme ça qu’il faudrait faire tout le temps je pense. Mais il faut faire très attention à ne pas riper sur le coté. Pour éviter cela je « pousse » l’outil (avec les pouces) plutôt que le tirer et je laisse glisser le bout des deux index le long des champs du ski. (et je reste bien concentré sans discuter avec le voisin). Mais à chacun de trouver de quelle façon il est le plus à l’aise.

  10. Nickel merci du conseil .
    par contre des la deuxième sorties j ai des zones de la semelle qui devient plus blanche ????
    Dommage que je ne peux ajouter de photos dans ce message pour vous montrer
    Est- ce que je n ai pas assez rase le ski ??? Cela vient que mon ski était farté avant ??

    • Si les zones grisâtres s' »effacent » facilement à l’ongle, ce sont des micro-fibres à raser.
      C’est souvent comme ça. On rase un première fois, on skie un peu et on rase à nouveau en insistant là où ça devient grisâtres.

  11. hello,
    la saison a commencée et les questions aussi…
    je ne me souvient pas de l’ordre de passage pour préparer mes skis
    structure manuelle, ensuite brosse PTFE et pour finir brossage final avec HS-014 ou l’inverse ?

    merci

    Sébastien

  12. Il me semble qu’il existe un matériau encore plus hydrophobe que les bases fluorées: ce sont les nanotubes de carbone, et encore plus dure. J’avais lu que certains fart les utilisés. J’imagine qu’une semelle en nanotube serait au top. Je crois aussi que le prix est pour l’instant très important?. Je ne connais pas non-plus les problématiques de mise en oeuvre.
    Une remarque : On insiste souvent sur l’évacuation de l’eau. Mais lorsque l’eau s’évacue, elle crée une dépression (le fameux effet ventouse), qui colle le ski à la neige. Il est donc aussi important de considérer l’entrée de l’air, qui limite cet effet d’aspiration du ski par la neige. La structuration de la semelle du ski répond à ce besoin, en facilitant la circulation d’air (rien de mieux pour une ventouse qu’une surface parfaitement lisse…). De là à penser qu’on glisse sur des coussins d’air…

    • Oui, je pense que le terme évacuation de l’eau n’est pas bon. La structure crée une « aération » du film d’eau qui est cassé en gouttelettes. Il y a peut être effectivement a trouver des structures bien spécifiques sur les zones d' »attaque » pour améliorer l’aération.

    • En neige sale, ski en forêt Oui. un petit coup de défarteur et de chiffon fait du bien. C’est parfois assez impressionnant comment la semelle est sale. Et ce n’est rien par rapport à une semelle paraffinée…

      • Bonjour,
        Je cite wikipedia :  »
        …La liaison faible entre les molécules d’oléfines permet à des excitations thermiques locales de perturber l’ordre cristallin d’une chaîne donnée morceau par morceau, ce qui lui confère une résistance thermique beaucoup plus faible que les autres fibres à haute résistance. Son point de fusion est d’environ 130 à 136 °C et, selon Braskem8, il n’est pas conseillé d’utiliser des fibres UHMPE à des températures supérieures à 80-100 °C pendant de longues périodes de temps.

        De la même manière, les polymères aromatiques sont souvent sensibles aux solvants aromatiques dues à des interactions d’empilement aromatiques. Le UHMPE étant un polymère aliphatique, ces solvants n’ont pas d’effets. De plus l’UHMPE ne contient pas de groupes chimiques qui sont sensibles aux attaques d’agents agressifs (tels que les esters, amides ou groupes hydroxyle), il est très résistant à l’eau, l’humidité, la plupart des produits chimiques, aux rayonnements UV, et aux micro-organismes… »
        Je pense qu’un coup de fer à 160° pour appliquer une cera endommage plus la semelle (et la structure interne du ski) qu’un coup de chiffon au défarteur.

  13. Bonjour, actuelement j’utilise la brosse PTFE que pour les conditions neige de printemps et ski avec grosse structure .
    cette brosse est déconseillée pour les neige froide. Peux-ton l’utiliser quand même pour les neiges standard +2 à -6 et que va-t-elle apporter?

    merci du retour

    Sébastien

    • Bonjour,
      La brosse PTFE n’est pas déconseillée pour les neiges froides. Simplement, par rapport au rouleau elle ne produit pas de lissage supplémentaire de la topographie.
      Le dépôt de PTFE à la brosse est plus fin et moins durable en condition abrasive. Mais tout dépôt de PTFE est bénéfique en terme d’hydrophobie et de résistance à l’encrassement et donc de glisse. Mais en condition froide très abrasive, on est rapidement sur la semelle et c’est alors la topographie/structure de la semelle qui joue.

  14. Bonjour,
    J’ai acheté tel que recommandé une meuleuse à angle, vitesse variable de marque Bosch . Ce que je n’avais pas réalisé c’est qu’au Canada le standard de l’essieu est de 5/8  »-11. Quand j’ai reçu mes brosses de Kuzmin, j’ai constaté que leur standard est du M14…J’ai cherché dans mon coin (Québec) un adaptateur 5/8 à M14 mais n’ai rien trouvé . J’ai trouvé sur internet (ebay) Je l’attend en espérant que ça va fonctionner. Est-ce que quelqu’un a déjà testé ce genre d’adaptateur ?
    Merci
    Gabriel

    • Moi j’aime bien utiliser l’outil « + » car il a plus de mordant. La structure qu’il laisse est tout de même très légère. Quoiqu’il semble que l’évolution des outil « 17 » produise des structures plus marquées, mais je n’ai pas essayé.
      Si à l’usage on s’aperçoit que ça ne convient pas, on peut toujours mettre un petit coup de lime diamant pour ré-affuter et ça transformera un « + » en « U ».

      Mais quel que soit l’outil, l’expérience prouve que la structure produite doit être améliorée par une structure manuelle. Linéaire profonde + intermittente appuyée pour les conditions humides. Linéaire fine + intermittente légère pour les conditions froides.
      L’idéal étant d’avoir deux paires de skis. Si on n’en a qu’une alors travailler uniquement à la structureuse à rouleau sans trop appuyer.

  15. Bonjour,
    j’ai reçu la semaine dernière un racloir U-017 une brosse FP-017 et un X-Riller.
    J’ai fais des tests sur deux paires de skis en raclant, structurant et passant la brosse FP-017.
    Chez moi avec la goutte d’eau sur les skis préparés façon Kuzmin, il n’y a pas photo les gouttes sont très rondes et glisse très bien sur la semelle mieux que sur une bonne paire que j’ai gardé comme réfèrence. Pour moi j’obtiens une très grande hydrophobie mais chez moi…
    Par contre dès l’instant que je chausse les skis, je suis scotché mais grave de chez grave.
    Sur neige froide la neige colle à la semelle, sur neige mouillée gros effet de ventouse.
    En rentrant sans même avoir fait 500m de ski, (juste des tests), les gouttes d’eau sur la semelle sont diformes et ne glisse plus dessus alors qu’une demi-heure visuellement c’était le contraire.
    Pour l’instant en ce qui me concerne c’est mauvais comme résultat mais comme je crois en cette technique j’imagine que je ne suis pas au point!

    Est ce que la brosse FP-017 suffit à lustrer la semelle car je n’ai pas acheté la HS-17?
    Sur neige fraiche de printemps, deux matin à -12° scotché
    Sur neige transformée,humide l’après midi de 3° à 0° scotché
    J’ai rasé les semelles jusqu’à les rendre plates avec U-017, ensuite strucures X-Riller ou Swixx à rouleau (1mm linéaire+1mm en V) et polissage avec FP-017.

    • Bonjour,

      Curieux comme résultat.
      La seule neige qui peut éventuellement « coller » à une semelle est la neige tombante autour de 0°c.
      Qu’est ce que c’est comme ski ?
      Il ne faut pas trop appuyer sur l’outil. Lorsqu’il est bien affuté le copeau doit se former sans appuyer.
      La brosse FP ne produit pas d’effet de lustrage car le FP est moins résistant que l’UHMWPE. Il se dépose dessus.

      Sauf pour les conditions très humides, il vaut rester léger sur la structure manuelle. Si on la fait profonde il faut raser légèrement une fois ou deux après pour éliminer les bavures.

      • Bonjour,
        les skis sont des Fisher RCS-plus et des Rossignol X’ium, j’ai encore fait des tests ce matin et j’ai obtenu de très bons résultats avec les skis raclés façon Kuzmin+ un parafinage HF. (seule situation où je glisse mieux que ma paire de réfèrence et de loin, c’est déjà une grande satisfaction).

        J’ai commandé le racloir 017+ car les semelles de mes skis demandent quand même pas mal de passage du 017-U avant d’être plates et bien rasées.
        Je note qu’il faut tout de même assez appuyer pour faire du copeau avec le 017-U. (comme il est neuf je ne peux pas m’imaginer qu’il aie déjà besoin d’affutter).
        J’ai aussi commander la brosse HS-17 car j’imagine qu’il faut d’abord l’utiliser pour lustrer la semelle fraichement raclée puis enfin finir avec la FP-017 teflon….
        je n’avais surement pas fait le bon choix au départ.

        Dès reception je me remet au boulot et vous fait part des résultats.

        Une dernière chose, pourquoi l’hydrophobie semble très bonne à la maison et qu’à peine les skis essayés les gouttes d’eau deviennent diformes et collent à la semelle alors que théoriquement on est sur une technique qui doit donner une glisse durable?
        A+
        Merci

      • J’ai utilisé, avec de bons résultats de glisse, et pendant des années, le seul outil qui était disponible (« U », acheté en Suède via un collègue suédois car l’achat en ligne n’était pas possible) et sans les brosses haute-vitesses car elles n’existaient pas encore…
        Le polissage haute vitesse et la brosse FP apportent un plus, mais ça ne transformera pas un ski « scotché » en rocket.
        Car il ne faut pas oublier que c’est d’abord la typologie du ski qui fait la glisse en fonction de la condition.
        L’outil « + » a vraiment plus de mordant et c’est vraiment plus facile de faire le copeau.
        Quitte à finir à l’outil « U » pour les conditions sèches.

        Pour ce qui est du test de la goutte, ça fait longtemps que je n’ai pas joué avec,

        mais je ne peux pas imaginer que ça vienne de la semelle, alors peut être que ça vient de l’eau ?
        Je suggère de garder la même eau (idéalement de l’eau déminéralisée disponible en grande surface) dans une seringue et de faire les test à la même température (ski et eau).
        Même si l’on a peu skié, avant de refaire le test, il faut nettoyer la semelle. Je dirais à l’éponge, eau bien chaude et détergeant, bien rincer et bien essuyer avec chiffon propre.

        30/01/2022 : J’ai supprimé la partie ci-dessus de ma réponse car je ne la trouve pas très inspirée. Je pense effectivement comme je l’avais écrit ci-dessous que la semelle s’encrasse parfois suffisamment vite pour altérer l’hydrophobie rapidement. Le nettoyage à l’eau n’est pas efficace pour les « colles » ramassées sur la piste.

        Même si l’encrassement de la semelle se fait dans une moindre mesure qu’avec de la paraffine dessus, c’est surprenant comment même une semelle qui semble banche (Rossignol S3 WB) peut salir le chiffon lors d’un nettoyage au défarteur. (Note que je pense qu’un nettoyage au défarteur fausserait vraiment le test car il en resterait une pellicule ).

        J’ai un Xriller depuis peu. Je n’ai pas encore d’avis à donner. Sauf que je trouve qu’il a un défaut de conception par manque de guidage.
        Si on fait un trop longues passes sans être bien parallèle, alors lorsque le bord de l’outil vient se mettre parallèle au ski, ça force sur les rouleau et ça « laboure » un peu.
        Il faut donc faire de petites passes et démarrer bien parallèle au ski.

  16. Bonjour,
    Bravo pour votre site internet. Il est tres tres bien fait.
    Juste une petite question concernant les brosses FP. Kuzmin parle pas mal d environnement et de protection des techniciens dans ces articles. Qu’en est il des brosses Teflon ? Ce Teflon doit se retrouver dans l environnement par usure non ? De plus, n est ce pas dangereux pour la personne appliquant celui-ci ?
    Merci pour votre avis et bonne continuation

    • Bonjour, de ce que j’avais lu, c’est surtout au niveau de sa fabrication que le Teflon pose des problèmes environnementaux. Il y avait eu beaucoup de questionnement lors de son incorporation au poêle (TEFAl) car celle-ci peuvent monter à haute température. Mais les particules « froides » sont très inertes et ne réagissent chimiquement avec quasiment rien. Mais bon… un jour ou l’autre on découvrira peut être un effet négatif…

      • Bonjour,

        Oui, pour simplifier outrageusement, un polymère à longues chaînes est donc très stable. Même s’il est composé d’atomes de chlore (extrêmement toxique) par exemple comme le PVC (polychlorure de vinyle) il n’est absolument pas toxique pour la faune. Si on doit chercher de la toxicité (traces) elle serait plutôt due à certains stabilisants « non alimentaires » ajoutés.

        En revanche dès que l’on décompose (et recombine) ce polymère à la flamme par exemple, il y a dégagement de H2O (eau, pas toxique) + CO2 (gaz carbonique, toxique dans certaines conditions)… Et aussi libération ou formation de molécules simples extrêmement toxiques comme le CH2CHCL, Cl2, HCl (chlorure de vinyle, chlore, acide chlorhydrique, dans le cas du PVC).

        La décomposition du PTFE ou de polymères apparentées ne fait pas exception. Il ne fait pas bon être un skiman fumeur : le fart fluoré sur la braise de cigarette = pas cool pour sa santé… Direct des mains du producteur aux poumons du consommateur !!! Le syndrome du skiman fumeur est bien décrit dans la littérature médicale.

        En revanche quand on fait cramer du polyéthylène, celui-ci se combine avec l’oxygène de l’air, cela se limite plutôt en un dégagement de H2O et CO2.

        Idem pour la paraffine dont les chaînes sont plus courtes que le polyéthylène. En conséquence le fart de type « CH » est souvent peu toxique en lui-même, surtout appliqué avec un fer dédié réglé à une température où il ne « fume » pas.

  17. Bonjour,

    L’âge venant, je compte plus sur la glisse que sur ma caisse (caisse trop « moyenne » au demeurant). Autrement dit je « skie long » plutôt qu’en fréquence.

    Il y a 15 ans j’avais acheté une structureuse TOKO avec 4 rouleaux : linéaire fin/grossier, entrecoupé fin/grossier Au point de vue de la glisse ce fut la révélation. J’en ai usé et abusé en y mettant tout mon poids avec plusieurs passages, Voire en combinant les rouleaux et en terminant par le rouleau « entrecoupé fin » par exemple.

    Ma façon de structurer les semelles ressemble plus à ce qu’on peu trouver sur Youtube avec la méthode Primateria, A l’inverse, j’ai pu observer beaucoup de skieurs qui passaient 2 à 3 fois maxi leur riller de façon légère, presqu’en s’excusant d’un crime imaginaire de lèse-semelle…

    Et puis quand je brosse avant et après le fartage avec des brosses en métal, ça dégage ! Sans toutefois mettre du poids dessus pour ne pas mettre en zig-zag les poils métalliques Je laisse travailler les poils en autant de passes que nécessaires. Là aussi, à l’inverse, j’ai pu observer que beaucoup de skieurs passaient 2 à 3 coups de brosse en métal de façon précautionneuse, là encore est présente la peur imaginaire d’un crime imaginaire de lèse-semelle…

    Quand à racler le fart j’y vais franco avec un racloir métal de type alpin que j’aiguise à 90° sur une pierre. Ca tient mieux la coupe qu’un racloir en plastoc et mes semelles ne gondolent pas à cause de cela. Lorsque je me rase la matin, j’ai beaucoup plus de risque de me taillader le visage avec une lame un peu ancienne où il faut mettre plus de pression qu’avec une lame récente qui glisse comme du velours sur mon visage. Là encore je vois beaucoup de skieurs qui me voyant faire, palissent comme de jeunes vierges effarouchées : le crime de lèse-semelle est consommé !

    Donc à ce régime de raclage/brossage, je peux dire que de fart il ne reste plus rien… Ou si peu…

    1ère conclusion : plus je farte, et surtout plus je brosse/brosse/brosse et plus je glisse.

    2ème conclusion : je suis mûr pour basculer à « l’afartage » Kuzmin.

    Or donc, je suis passé par « la baie » .de (en allemand) pour me faire parvenir un racloir Kuzmin 014 + à 4 angles de coupe sans payer de frais de port énormes. 3 semaines de délai pour venir de Suède, mais c’est bien arrivé. Bien préciser dans l’adresse que c’est pour la France (Frankreich, Frankrike), sinon ça arrivera en Allemagne. Le distributeur est Vasaski qui a un site renseigné en Suédois.

    Vasaski distribue aussi des racloirs-rasoirs de marque Primateria (suédoise) avec un support en bois très esthétique et d’autres de marque Multicut (suédoise) très aboutis, mais très dispendieux, à réserver aux teams.

    Skistart est un autre site suédois renseigné en français sur demande. On y trouve l’essentiel des produits Primateria et Kuzmin. Il y a aussi les brosses manuelles Red Creek, notamment une en acier ultra-fin de 0,04 millimètre !

    Sur le site de Kuzmin en suédois ou en GB on trouve toute l’offre Kuzmin.

    Il faut avouer qu’en matière de racloir-rasoir c’est la Kuzmin 014 + qui a me semble le meilleur rapport qualité-prix.

    Sauf exception (cf infra), pour un français il me semble impossible de trouver un racloir-rasoir en dehors d’un distributeur suédois. Probablement les suédois tiennent-ils à garder leurs petits secrets entre-eux…

    Exception donc : le racloir de chez Skigo sur le site de Worden .fr. (taper « Skigo » pour voir défiler les produits. C’est l’exacte réplique du racloir Primateria, sauf que le support est en simple bois peint. Donc moins esthétique, mais ça doit pouvoir le faire. Il y a même une démo Youtube sur ce produit.Frais de port en Franco-français = 6 € à ce jour…

    La marque Skigo commercialise en France par l’intermédiaire de Worden .fr un papier d’apprêt, « pink paper » qui ressemble à s’y méprendre au « polerduck » de chez Primateria…

    Concernant les brosses il est difficile de faire son choix car les marques ne communiquent pas sur le diamètre de leurs poils. Sauf Swix vis-à-vis de leurs distributeurs et Red Creek pas (ou peu ?) distribué en France.

    Donc dans l’ordre de diamètre décroissant :

    . nylon Swix poils blanc : 0,2 / 0,18 mm
    . acier Swix T179B racing détourée nylon noir : 0,18 mm
    . polybidule Kuzmin HSA 014 / 017 rotative : pas de données probablement dans les 0,18 mm
    . bronze Swix T0162B détourée nylon bleu : 0,15 mm
    . crin de cheval Swix T0157B : 0,15 mm
    . nylon Swix poils bleus : 0,12 mm
    . acier extra-fin Swix T0191Bdétourée nylon vert : 0,06 / 0,05 mm
    . polybidule Kuzmin HS 014 / 017 rotative : 0,05 mm
    . acier extra-fin Red Creek gold : 0,04 mm
    . polybidule Kuzmin nano C : 0,02 mm = champion toutes catégories, idéale pour dégager + polir les très fines structures en conditions froides.

    Récemment j’ai reçu de la T179B et la T0191B. J’attends pour commander en Suède les Kuzmin nano C et la FP 14 drum.

    Attente car il y a Madame qui veille au grain côté budget… Attention au WAF = women acceptance factor…L’argument en cas de scène de ménage, c’est qu’il y a 7 paires de ski de fond à entretenir et que le cas échéant elle pourra elle-même et personnellement entretenir ses propres paires de skis. Et là elle ne pourra pas touver l’excuse qu’elle glisse moins bien que moi du fait que ses semelles ont moins reçu de coup de brosse que les miennes !!! Elle m’a déjà fait le coup une fois…

    Donc résultats en 2017…

      • De mon coté je n’ai pas la brosse nano, mais les deux précédents modèles poils fins et la brosse poils rigides . Il ne faut pas sous-estimer le gain apporté par un bon polissage avec ces brosses.
        Soyez toujours attentifs à être toujours en mouvement

  18. Bonjour,
    en ce qui me concerne, les tests effectués cette fin de saison sur neiges mouillées salissantes sont très concluants. Toutes les paires de skis traitées ne rendent pas le même gain de glisse mais pour moi c’est largement suffisant.
    Je pense que lors de mes premiers essais je n’avais pas assez enlever de semelle…(le crime lèse semelle ??? surement!)
    Maintenant en 2 minutes mes skis sont prèts et ils glissent, que demander de plus.

    • J’ai ressorti le Xriller de sa housse. J’ai percé de nouveaux trous d’axes, plus bas, afin que les rouleaux dépassent du support. Ainsi le support ne frotte plus contre les bords du ski, ce qui provoquait du labourage de semelle. Je fais toujours de multiples petites passes qui se recouvrent. Bon, l’option « chauffe » est perdue, mais pour les condition bien humides, une bonne structure linéaire fonctionne bien. Quitte à ajouter un peu d’aération avec le xriller, et surtout avoir les bons skis… À suivre.

  19. Bonjour et merci pour ce site qui m’a permis de faire le pas pour préparer mes skis avec le matériel Kuzmin cette année. A plus tard pour mes commentaires ou mes questions.

  20. Bonjour,
    Site très instructif. Félicitations!
    J’ai commencé à utiliser les outils Kuzmin et je rencontre une difficulté quand j’essaie de polir avec la brosse HS-017. Je mets ma rectifieuse BOSCH au max (11500 tours-no 6) comme indiqué dans un des vidéos et je me déplace en va-et-vient rapide en ne mettant que très peu de pression mais la brosse laisse des marques sur mes skis…Est-ce normal ? Doit-on diminuer la vitesse de rotation ?
    Et pour le ‘drum’ FP-014 comment minimiser les vagues sur le ski ?
    Merci

    • Bonjour,
      Il faut absolument garder la vitesse maximale des brosses souples (c’est ce qui donne la rigidité des poils), mais être toujours en mouvement. En faisant des va-et-vient il y un moment où on est à l’arrêt alors je conseille de ne pas faire de va-et-vient. Si possible il vaut mieux faire tout le ski en une seule passe ( et faire 3 ou 4 passes). Si on fait le ski par morceaux, il faut faire attention à être en mouvement aussi lorsque l’on pose la brosse.
      Personnellement j’ai eu ce problème avec la brosse HSA (qui a des poils rigides) mais je ne l’utilise quasiment jamais. J’avais testé sur des skis alpins car on ne peut pas les passer à l’outil de coupe. Celle-là, oui je pense qu’il vaut mieux ne pas mettre la vitesse maximale.

      Pour le rouleau FP, je fais des passes à des vitesses de rotation différentes en partant de très basse vitesse et avec des vitesses de mouvement différentes aussi . De la sorte les « vagues » ont différentes « périodes » et ça finit par être plus ou moins uniforme. Avec le rouleau FP il faut aussi vraiment toujours être en mouvement et je ne fais pas de va-et-vient non plus mais par morceaux. je reconnais que ce n’est pas l’outil le plus facile à utiliser. J’ajoute que le rouleau FP s’utilise à 5000 t/min maxi.

      • Idem pour moi des traces sur le ski je vais essayer la technique sans aller retour Bonne soirée SEB 

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  21. Bonjour, j’ai fait ma première sortie avec mes skis préparés avec le scraper U et j’ai eu un peu de mal pour la mettre à plat à cause de l’usure. j’ai ensuite structurer la semelle avec le xriller et fini avec les brosses HSA + FP017 et Nano. j’ai skié sur une neige ramollissante et la température était autour de 5°, ma glisse était au moins aussi bonne qu’avec du fart si ce n’est pas mieux. Je vais continuer l’expérience et pour l’instant je suis très content de ne plus utiliser de fart.

  22. Hello , j’ai préparé une paire de R******* X*** avec le scraper U 017 (universel) puis brossage à la nano brush. Effectivement la comparaison avec une autre paire fartée ne montre aucun avantage à cette dernière… et que de temps gagné, j’en suis à 7 sorties et s’il m’avait fallu farter j’aurais passé des heures à le faire ! Prochaine étape la structureuse et des lames 017 + pour préparer une paire pour les conditions chaudes

    Bravo pour ce blog hyper bien documenté et qui m’a fait découvrir cette méthode alternative au fartage

  23. ceux qui ont utilisé les scrapers, pouvez-vous m’indiquer la durée de vie des lames selon votre expérience? En ce qui me concerne j’ai préparé 4 à 5 paires avec un 017 Universel et le tranchant est visiblement usé car il ne produit plus un beau copeau mais de la « sciure » de semelle et si j’insiste on voit des petits arrachements sur la semelle… je trouve la durée de vie un peu courte ?! Peut-être ais-je trop appuyé les premières paires ? après permutage des tranchants, on voit tout de suite la différence !

    Bon si je devais investire pour une lame chaque saison, je pense être encore gagnant face au fartage, sans compter le gain de temps énorme 🙂

    • Bonjour,
      même après un bonne quinzaine de paire je n’ai jamais produit de « sciure ». L’outil mord moins mais produit toujours de longs petits copeaux. Peut être un problème d’inclinaison de l’outil ? Le tenir assez vertical pour avoir plus de mordant et ne pas trop appuyer.
      J’essaye de garder un des angles de coupe uniquement pour les derniers passages de finition.
      J’arrive à affûter un peu à la main avec une lime diamant. Je suis étonné que tu ne sois pas arrivé à re-affuter avec du matériel pro. Si l’outil a été fait une fois on doit bien pouvoir le refaire.

      Kuzmin a sorti cette année un outil « – » en carbure de tungstène, dont la durée de vie doit être très longue. Un bon outil pour la mise à plat qui est parfois longue et fastidieuse. Ensuite utiliser le « + » ou l’universel pour produire une surface plus rugueuse adaptée aux conditions.

  24. Bonjour,
    Est-ce que quelqu’un a essayé la brosse téflon FP-017 ? Est-elle plus facile à utiliser que le ‘drum’ téflon ? Je dois avouer que j’ai essayé plusieurs fois le FP-014 (drum) en suivant toutes les recommandations écrites sur ce site et le drum laisse toujours des traçes sur mes skis. Est-ce que c’est dommageable, je ne sais pas trop. Je me dis que la brosse FP-017 est peut-être moins agressive.
    Merci

    • Bonjour,
      L’utilisation de la brosse n’a vraiment rien à voir avec le rouleau. les poils ne sont pas rigides du tout. Pour ce qui est de l’utilisation du rouleau, je commence à vitesse très faible (position 2 sur ma disqueuse Bosh) et ne fait aucun aller-retour. On arrive ainsi à faire qq chose d’uniforme. Mais c’est vraiment pour les skis « neige froide » car ça aplanit la topographie de la semelle. Et même, il faut remettre une petite structure linéaire fine (0.3mm) après.

  25. Je découvre cette revolution sémantique et technologique …s’il en est…
    Je me remets au skis de fond et au skate apres une interruption de 30 ans…
    J’avais bazardé ma mallette SWIX, et j’avoue désormais vouloir m’en passer, si bien qu’en fouillant sur le net…
    Bref, je souhaite voyager léger, efficace…
    J’ai trouvé un site étranger Skistart.com qui distribue du Kuzmin et Skimateria, mais que choisir?: que me conseilleriez vous comme outil de base, en sachant que je souhaite essentiellement faire usage du scraper, et non de la rotobrosse…
    Merci!

    • Bonjour,
      Moi j’ai toujours acheté directement chez Kuzmin (http://www.kuzmin.se/prshop/en/). J’ai un préférence pour le « + », qui laisse une structure plus marquée qui est plus adapté à nos latitude à mon avis.. sauf si vous skiez essentiellement à Bessans..
      Le polissage à la brosse nylon, même manuel améliore un peu la glisse.
      Bon ski et bonne glisse !

      • Merci de votre diligence!
        Suis preneur de la reference exacte au milieu de la multitude d’outils, tout comme la brosse manuelle que vous me conseillez.
        Je skie sur la plateau du Vercors.
        Il est étonnant de constater que sur aucun site français cette technique de préparation de semelle ne semble avoir encore fait son apparition…
        Question de clocher ou lobbying primaire des fabricants de Fart ? !)

      • Bonjour,

        Il faut prendre l’outil http://www.kuzmin.se/prshop/en/xc-/76-kuzmin-017-plus-blade.html et le porte-outil Kuzmin™ 017 Plus (+) Holder. Une brosse comme la Swix nylon dure http://www.swixsport.com/Products/Wax-Tuning/Tuning-Equipment/Brushes/Rectangular-Stiff-Nylon-Brush2.

        Pour ce qui est de la diffusion de ce mode de préparation : Il y a eu des discussions enflammées sur certains forums. Les plus fervents partisans commencent à admettre qu’une semelle ne se nourrit pas. Mais les fausses théories ont la vie dure et on veut toujours la « protéger » de l’oxydation. J’ai lu que maintenant on pense pouvoir la re-fritter…
        Et puis le fartage, ça marche. Pas longtemps, mais ça marche. Alors certains ne sont pas prêts à sacrifier l’ivresse du premier km de la Cera et accélérateur en mode « lubrifiant ». Il y a aussi l’aspect psychologique ; La France du ski de fond est un tout petit monde, il n’est jamais facile de se démarquer du groupe.

  26. Bonjour,
    Pour ma part, essai non concluant pour l’instant.
    J’ai fais plusieurs tests. racloir +017 ou U017 suivie de la brosse HS-017. Dans les 2 cas résultats, sensiblement moins bon que mon autre paire de skis farté HF. Même en fartant les skis traités avec les outils kuzmin, je n’obtient pas une glisse aussi bonne qu’avec la structure d’origine.
    Ce qui m’interpelle, c’est que le traitement le la semelle racloir + brosse kuzmin donne à la semelle un aspect relativement mat. Alors que la structure d’origine + fart + brossage donne une semelle à l’aspect brillant/huilé qui est (de part ma modeste expérience) un gage de glisse.
    C’est peut être un problème de mise en œuvre ?
    Merci de vos avis.
    Cdlt.

    • Bonjour,
      Pour moi le polissage à la brosse nylon apporte le brillant. Il faut faire attention à être toujours en mouvement pour ne pas brûler la semelle.
      Ceci dit, une surface ultra-plane pourrait avoir un aspect « miroir » ultra-brillant et ne glissera pas du tout… Il faut absolument une micro-structure.
      Il faut peut être re-travailler la paire kuzminée à la structure manuelle, et voir ce que ça donne après avoir skier 4/5 km avec chaque paire.

  27. Merci pour cet excellent site, c’est vraiment utile d’avoir des commentaires indépendants sur la méthode Kuzmin. J’ai quelques questions…

    J’aimerais savoir ce que vous pensez des nouveaux scrapers 017 vs les 014. Le prix est similaire mais seulement 2 côtés tranchants plutôt que 4. Le 014 ne reste t-il pas le meilleur rapport qualité-prix?

    Je ski surtout dans des conditions entre -5 °C et -20 °C, je crois donc que le scraper U serait l’idéal dans mon cas. Vaut-il quand même la peine d’acheter le + pour faire le scraping initial? D’après ce que j’ai lu, je suis un peu inquiet d’user vraiment vite le U si j’essais de l’utiliser pour le scraping initial.

    Quelques questions concernant la structure. Jusqu’à quel point la structure étabie avec le scraper est permanente? Qu’en est-il de la structure faite avec un « roller » comme le Toko Structurite par exemple? Concrètement, est-ce que je peux par exemple prendre un ski qui a été scrapé avec le + et en faire un ski « froid » si j’utilise le Structurite bleu (froid)? Je me demande en fait quel est l’intérêt d’un roller si le scraper fait déjà une structure dans le ski. Pourquoi aurait-on besoin d’une étape supplémentaire avec un roller?

    Après réflexion, la meilleure option ne serait-elle pas l’achat du scraper TC-Blade Minus, qui est extrêmement durable avec sa lame en carbure de tungstène, accompagné ensuite du Structurite pour faire une structure en fonction de la température du jour?

    • Bonjour,

      Je n’ai pas testé les outils 2017. (Je ré-affute mes outils avec des petites limes diamants.)
      Les nouveaux outils ont seulement deux angles de coupe mais ils sont sans doute plus facile à réaffûter. En cas de ré-affutage, ne pas oublier de « gratter » une fois le fil de l’outil avec un gros grain pour ne pas produire une topographie trop lisse. Bon, avant de devoir affuter on peut quand même passer qq paires de skis.

      Les outils enlèvent de la matière. Alors la structure (ou plutôt la topographie) produite est donc permanente, mais très légère.

      De mon expérience c’est vraiment la typologie du ski qui fait l’essentiel de la glisse. On ne transforme pas radicalement des skis avec une structureuse manuelle. Effectivement, elles trouvent sans doute leur plus grande utilité lorsque la macro structure usine a été bouchée par le fart. C’est surtout en neige bien mouillée que la structure linéaire additionnelle s’imposera. Mais même la bonne structure linéaire, si les skis sont trop souples ça ne changera pas grand chose.

      Seules l’absence de « topographie » ou trop de macro-structure sont deux extrêmes très mauvais. Alors, sauf si vous avez l’envie de faire des tests, je conseille de commencer léger par un rasage simple, et polissage, pour améliorer la structure usine, avant de vouloir l’effacer totalement. Puis skier et y revenir si la semelle devient vraiment « blanche ». Si vous sentez vraiment que ça « frotte » en neige froide et sèche, diminuez encore la structure usine. Pour diminuer la topographie en neige très froide je passe le rouleau FP. Vous pouvez sans doute utiliser manuellement un cylindre nylon ou inox et frotter la semelle pour diminuer un peu la topographie.

      L’outil en carbure de tungstène est très tentant. J’ai quand même peur qu’il produise une surface trop lisse. Mais si vous skiez surtout en neige froide ça doit le faire.

      Bonne glisse.

    • En parlant de neige froide, j’ai fait le Marathon des Neiges dans le Jura ce samedi 03 (déplacé sur Lajoux,). -5°c au départ à 17h30 et -10°c à l’arrivée à 19h30. (Voir page « actu »). J’avais des Rossignol Premium S1 neufs. Kuzminés légèrement, passés au rouleau FP et polis à la brosse haute vitesse. Très bonne glisse.

  28. Bonjour,
    Après avoir acheté plusieurs racloirs Kuzmin et ayant été à chaque fois déçu par le manque de coupe en raison d’un affûtage plus que médiocre (présence de bavures visibles à la loupe bino), j’ai acheté des racloirs Skimateria R-Cut, P-Cut et S-Cut chez skistart.com
    Avec le R-Cut enfin de beaux copeaux sans appuyer comme une brute!
    L’outil coupe vraiment, quelques passes suffises à redresser la semelle avec une belle structure (pas de zone « labourée » ni de vague comme avec l’outil Kuzmin).
    Reste à attendre la neige pour tester la glisse…

      • Bonjour,
        Non je n’ai pas contacté Kuzmin et je n’ai pas de photo.
        J’ai supprimé les bavures en passant les faces planes des 017 (sans toucher aux chants bien entendu) à la pierre diamantée DMT sans obtenir de meilleur résultat. Je les ai même fait rectifier sans bénéfice.
        Mon 014 qui ressemble beaucoup au Skimateria, va un peu mieux.

      • Bonjour,
        ça faisait longtemps que je n’avais pas acheté de nouveaux racloirs et je viens de recevoir un set complet. Vous savez quoi…Ils ont une « bavure »… Ceci dit à l’usage il vont plutôt bien. Alors J’ai questionné Kuzmin et il m’a confirmé ce que je soupçonnais ; La « bavure » est là exprès… Ce lien ( http://www.stewmac.com/How-To/Online_Resources/How_to_Install_and_Repair_Instrument_Binding_and_Pur/How_to_sharpen_a_scraper.html ) (en anglais désolé) explique même comment faire une bavure. Un « couteau » n’a pas de bavure, mais un « racloir », oui.
        Et puis en ce qui nous concerne le but n’est pas de produire de gros et beau copeaux mais une surface ayant un micro structure linéaire, pas une surface lisse. Le meilleur moyen semble donc de le faire avec un racloir ayant une bavure… Sauf pour le « moins » qui est en carbure de tungsten qui est un matériau totalement different. Mais justement, pour l’instant il difficile de faire un racloir « plus » en carbure de tungsten.
        Si la structure est plus marquée, Le polissage, idéalement à la brosse haute vitesse, est encore plus important, à mon avis.

      • Bonjour,

        Je pense que l’affûtage d’un racloir de menuisier n’a pas de rapport avec l’affûtage de nos racloirs.

        On peut lire ici

        Cliquer pour accéder à aff%FBter%20un%20racloir.pdf

        et voir ici

        que pour affûter un racloir d’ébéniste, il faut polir les chants et les faces à 90° pour éliminer le morfil puis rabattre l’arête tranchante dans un sens puis dans l’autre avec un affiloir. Le « bec » ainsi créé permet d’avoir un angle de coupe qui n’existe pas au départ. Le « bec » obtenu étant fragile il faut affûter régulièrement le racloir.

        Sur mes racloirs Kuzmin 017 observés à la loupe binoculaire, les bavures n’avaient absolument pas l’aspect du « bec » obtenu avec la méthode menuisier et n’avaient aucune résistance en se rabattant à l’opposé du déplacement dès le premier passage: ce sont des morfils.

        Nos racloirs sont usinés avec des angles de coupe qui remplacent le « bec » et un usinage des chants avec des meules de grain différent qui créent des micro dents pour réaliser une structure de forme différente au niveau de la semelle en fonction des conditions de neige.

        Le but est pour moi d’obtenir sans pression excessive un copeau (je n’ai jamais dit gros). Sur les vidéo Kuzmin on peut voir les copeaux tomber quand il arrive au talon.
        Je me demande si la température froide (toujours filmé dehors dans la neige) n’est pas bénéfique (semelle moins molle qu’à température ambiante) à l’utilisation du racloir.

        Si l’outil coupe, la structure créée par les micro dents sera bien marquée et nette. Si l’outil ne coupe pas (présence de morfil, mauvais angle de coupe ou mauvais angle de travail), la matière sera arrachée et la structure informe et dégradée et la semelle déformée et non coupée.

        Sur le R-CUT de Skimateria les arêtes de coupe sont nettes et l’inclinaison de l’outil de 10° par rapport à la semelle lors du déplacement, limite les risques de vague.

        Cet outil me convient parfaitement.

      • Je verrai ce que donnent mes nouveaux à l’usage. D’après Kuzmin c’est cette « bavure » qui donne la structure avec ses nouveaux outils. C’est sûr que si il reste du morfil, c’est pas bon. Ses anciens outils n’avaient clairement pas de bavure mais une ligne « rugueuse ». Je les aiguise à la lime diamant et puis un bon appui bien marqué sur une lime d’affûtage de carres pour recréer une structure. Mais celle-ci reste peu profonde.

        Pour limiter le risque de vague (surtout quand on fait une réparation de semelle, par exemple) il faut passer l’outil avec avec un léger angle par rapport au sens d’avancement. En général je préfère pousser plutôt que tirer. J’ai les deux index le long du ski et ça permet de rester droit.

        Ici, https://www.youtube.com/watch?time_continue=8&v=_gXJr27H6Cw on voit l’affûtage et l’utilisation d’un racloir façon menuisier sur une semelle de ski, par Zachary Caldwell. Pour la mise à plat de la semelle avant passage à la pierre. Il ne s’occupe donc pas de produire une structure.

  29. Salut Laurent,

    as-tu acheté les nouveaux racloirs?? si oui vois-tu une différence ? faut il continuellement le tourné de sens après 2 passages?

    merci du retour
    Sébastien

    • Bonjour,

      Je n’avais pas acheté depuis 2014 je crois et là j’ai acheté un set complet que j’ai reçu la semaine dernière… Ils sont différents dans le sens ou ce sont de vrais « racloirs » et pas des « couteaux ». Un « racloir » a une « bavure » (cf http://www.stewmac.com/How-To/Online_Resources/How_to_Install_and_Repair_Instrument_Binding_and_Pur/How_to_sharpen_a_scraper.html) qui fait la coupe (et aussi la structure en ce qui concerne ces objets) alors qu’un couteau n’en n’a pas. Les modèles précédents étaient donc plutôt des couteaux. Sauf le « moins » qui est en carbure de tungsten et reste un couteau, qui ne fait pas beaucoup de structure donc.
      Je ne les ai pas vraiment utilisés, juste testés. J’en reparlerai.
      Qu’entends tu par « continuellement le tourner » ? je n’ai jamais eu à faire ça.

      • Hello,
        On parle bien du scapper 017?

        Sur la vidéo il recommande d’ inverser la lame après 2 passages

      • Ah, non, à mon avis c’est juste une démo pour montrer que les racloirs ont deux angles de coupe. Lorsque l’un est usé on peut le retourner. Avec les anciens qui ont 4 angles, je réservais un des angles pour la toute dernière passe. On peut faire ça là aussi sauf qu’il n’y a que deux angles. (Mais peut être plus facilement affuttables (façon « racloir » et pas « couteau »)).

  30. Bonjour
    déjà possesseur des racloirs u17U, U17+, brosse FP017 et hs17 depuis quelques années et ayant obtenus de super résultats notamment avec les skis Salomon semelles blanches ( raclés neufs au 17+ sans même avoir essayé avec la structure d’origine). j’ai acheter cette années les bleus (neiges froides). J’envisage de m’équiper le racloir « Minus »pour préparer la semelle. mais est ce que mes outils de brossage/teflon sont adaptés à ce type de conditions ??

    • Bonjour,
      Heureux que la méthode vous donne satisfaction. Pour les conditions de neige sèche, le ski lui même fera déjà une grosse différence. Je n’ai pas beaucoup de recul sur l’outil « minus » en carbure de tungstène car je ne l’ai que depuis l’année dernière.

      Pour les condition très froides on peut déjà tout à fait aplanir la topographie « U » avec cylindre métallique. Soit en appui roulant (certaines structureuses ont un « rouleau » sans structure), soit en appui-frottant par exemple avec une tige de (bon) gros tournevis.
      Il y a aussi bien sûr le rouleau FP de Kuzmin. Il n’est pas facile à utiliser. Il faut vraiment s’entraîner sur une vielle paire de ski. Mettre une vitesse de rotation d’abord bien basse et ne pas faire d’aller-retour comme le montre Kuzmin dans sa video. Je trouve que ça marque la semelle.
      Le polissage final HS17 est toujours à faire.
      Bon ski

  31. Bonjour,
    Tout d’abord, un grand merci pour votre site, tous ces renseignements et cette méthode qui me parle beaucoup 
    Ensuite, je viens de m’équiper avec le matériel suivant commandé directement chez Kuzmin :
    – Racloir +017
    – Racloir U
    – Brosse HSA-017
    – Brosse FP-017
    – Nano-C3
    – Xriller
    J’ai parcouru tous les commentaires et pour moi, cela reste quand même un peu obscur… désolé… Cela vous serait-il possible de faire un petit résumé des différentes étapes depuis le raclage, surtout l’utilisation des différentes brosses avec la vitesse de rotation ainsi que l’utilisation du Xriller ? Ceci pour la neige chaude et froide ?
    Je sais que je vous demande un gros job, mais peut-être que cela va aider d’autre personnes comme moi qui sont un peu perdues…
    Merci d’avance et excellente journée
    Olivier

    • Bonjour,
      Ce n’est pas un gros job car c’est très simple.

      – On passe le racloir (version + pour conditions humides)
      – On brosse, vitesse maximale, avec la brosse nano.
      – On brosse, vitesse maximale, avec la brosse FP.
      – On applique un macro-structure additionnelle. X-Riller ou autre. Plus les conditions sont humides plus il faut une structure profonde. il vaut quand même mieux rester sobre.
      On peut éventuellement repasser un coup de FP après la structure manuelle.

      Je ne suis pas super fan du X-Riller. Je l’ai d’ailleurs modifié pour faire dépasser les rouleaux car tel que, quand les flancs frottent, ça dérape sur la semelle. Il faut faire de tous petits coups, 20cm par 20cm.

      Pour le brossage haute vitesse il faut toujours être en mouvement et éviter de faire des petits va-et-vient, au risque de brûler la semelle. Je fais en général 3 passages. 2 légèrement de biais et un dernier « droit ».

      La brosse à poils rigides s’utilise aussi vitesse maximale. Elle remplace le racloir en quelque sorte. Elle sert à faire un surfaçage rapide pour enlever les micro-fibres sur un ski déjà passé au racloir et skié. Ou, par exemple sur un ski alpin, snow board, là où la méthode racloir est difficile/impossible.
      On nettoie la semelle au défarteur. on passe un coup de brosse rigide, puis les autres brosses et c’est reparti pour un tour.

      Bon ski, bonne glisse.

      • Bonjour,
        La méthode est très attirante mais après nombreux visionnages de vidéos et lectures d’articles divers, il ne ressort pas vraiment de procédure détaillée pour le traitement initial et l’entretien ultérieur.
        Je vais donc essayer de décrire ce que j’ai compris et je vous remercie par avance de bien vouloir corriger mes erreurs pour savoir si effectivement il s’ agit de la bonne procédure.

        Traitement initial :
        1- Rabotage de la semelle à l’aide du grattoir Plus > environ 6 passages avec 4/5 répétitions par portion travaillée (ce qui fait environ 25/30 passages de lame sur la semelle) ;
        2- Utilisation optionnelle d’un grattoir Universel ou Moins selon les conditions de neige rencontrées > 1 ou 2 passages ;
        3- Ebarbage latéral de la semelle ;
        4- Utilisation de la brosse de polissage HS ou Nano à 12 000 tr/mn > 2 ou 3 passages sans va et vient pour éviter le marquage de la semelle ;
        5- Application éventuelle d’une structure complémentaire (structureuse XRiller ou autre).

        Entretien :
        1- Nettoyage de la semelle avec la brosse HSA à 12 000 tr/mn > 2 ou 3 passages sans va et vient pour éviter le marquage de la semelle ;
        2- Utilisation de la brosse de polissage HS ou Nano à 12 000 tr/mn > 2 ou 3 passages sans va et vient pour éviter le marquage de la semelle ;
        3- Application éventuelle d’une structure complémentaire (structureuse XRiller ou autre).

        En complément : brosse FP à 5500 tr/mn après polissage pour les conditions froides.

        Les questions :
        – si on utilise la brosse HSA en entretien, les racloirs ne sont utilisés que pour le rasage initial ?
        – quelle est environ la périodicité d’entretien ? Tous les combien de km ?
        – quel est l’avantage de la brosse Nano par rapport à la HS ? Est-il utile d’avoir les deux ?
        – est-il vraiment nécessaire d’avoir deux paires de ski pour une utilisation loisir ? J’ai des Fischer RCS Skate Plus Stiff qui sont à priori assez polyvalent et que j’adore > est-ce qu’une préparation adaptée selon les conditions ne serait pas suffisante (sachant que je ne recherche pas la performance ultime) ?
        – j’ai une structureuse Toko 3 rouleaux > sera-t-elle encore utile avec des skis Kusminés ?
        – la brosse FP apporte-t-elle vraiment un plus perceptible où est-ce réservé aux compétiteurs qui veulent gagner quelques secondes ?

        Merci par avance pour les réponses et désolé si les questions sont redondantes.

      • Bonjour,
        Les 5 points pour le traitement initial sont corrects. Mais on peut tout faire à l’outil universel si on veut rester simple et sans aller jusqu’à effacer la structure usine. Avoir l’outil « + » c’est bien si on a une paire dédiée conditions humides.
        Pour le point 1, ça dépend de l’état de la semelle. Parfois c’est rapide, parfois long si la semelle est concave. On peut alors choisir de travailler là où elle blanchit et puis s’adapter en appuyant légèrement plus à droite ou à gauche si elle est trop concave. Je conseille de pas trop insister la première fois. Skier et puis y revenir si la semelle reblanchit.
        Je conseille de se faire la main sur une vieille paire
        L’entretien se résume surtout à du nettoyage au défarteur après plusieurs sorties. .La neige est souvent bien plus sale qu’on ne croit. On peut repasser le racloir là quand la semelle blanchit et faire le polissage à la brosse Nano.
        La brosse HSA n’est pas vraiment utile.
        La bosse FP, si on fait de la compétition ça donne un petit plus, mais honnêtement ce n’est pas du gros pourcentage.
        La structure manuelle légère au rouleau, plutôt avant polissage, reste utile.
        Vos skis me semblent très très bien. Il sont typés conditions humides (structure « plus ») et effacer un peu cette structure les rendra un poil plus polyvalents.
        Bonne Glisse !

  32. Bonjour,
    Merci infiniment pour votre réponse rapide et ce descriptif détaillé, c’est beaucoup plus clair maintenant. Je vais m’y mettre dès ce soir et vous tiendrai au courant dès qu’il y aura de la neige.
    Merci, bonne glisse et bonne saison de ski. 🙂
    Olivier

  33. Bonjour,

    J’ai vu un article sur votre site sur Skitour.
    Je suis skieur de randonnée.
    Question: Votre technique s’applique-t-elle aussi au ski alpin ?

    Cordialement
    JF

    • Bonjour,
      Oui…. sauf que c’est difficile à appliquer car les outils ne font pas la largeur d’un ski alpin et en plus il y a les carres.
      Je pense qu’il est cependant possible de débarrasser la semelle de ses fibres avec la brosse haute vitesse « HSA » à poils durs et abrasifs. Faire attention à être toujours en mouvement pour ne pas bruler la semelle. Ensuite éventuellement utiliser la brosse Teflon pour éviter que la colle des peaux ne s’incruste trop.

      Pour avoir une bosse glisse la topographie de surface / structure est importante. Allez voir la structure usine des skis haut de gamme de slalom géant si vous en avez l’occasion. Bien sûr la structure est un peu profonde car destinée à être remplie de fart. Une topographie de course finale est dans la 10aine de micromètre.

      Les outils Kuzmin font cette topographie de surface.
      Alors si vous êtes joueur vous pouvez essayer de vous fabriquer un racloir « menuisier » (voir ma page « actualité ») plus large. En « briser » légèrement le fil en l’appuyant une ou deux fois sur une lime destinée à l’affutage des carres (attention, un simple appui, on parle de topographie en micromètres). Cela fera une structure. Vous tombez les carres avec la lime ad-hoc et puis vous raclez la semelle. Puis brossage avec les brosses Nano et teflon kuzmin (ou la brosse que vous avez et de l’huile de coude) 😉

  34. Bonjour,

    Pour des skieurs en compétition vous appliqueriez le même concept ?

    On passe le « + » pour initier la semelle et ensuite il faut racler régulièrement ou au moins avant chaque compétition ?

    Je ne trouve plus la brosse pour neige froide ?
    Quelles brosses conseilleriez vous ?

    Merci

    • Bonjour,
      Oui bien sûr on peut faire de la compétition sans passe sa nuit à farter.
      Ce n’est pas nécessaire de racler à chaque fois. Si la semelle n’a pas de zone fibreuse (grise) il n’y a pas de raison d’y revenir. Il vaut mieux nettoyer et polir. Mais ne jamais oublier que le plus important en compétition est d’abord d’avoir la bonne paire de ski. Pour le skating, il faut donc en avoir 2 ou 3. En compétition un « accélérateur » qui a un rôle de lubrifiant sur les premiers kms reste intéressant, si la neige est propre.
      Pour les brosses ; il n’y a pas de brosse pour neige froide. la HSA-017 est plus raide et permet aussi d’enlever les fibres. J’ai l’ancien modèle mais ne l’utilise pas trop. Un peu sur les skis alpins qu’il est difficile de passer au racloir.
      Je conseillerais la nano qui va bien polir le fond de la structure.

      • Très bien, merci pour votre réponse.

        Je pensais à la brosse PTFE pour neige froide mais elle ne se fait plus ?
        La brosse FP-017 est utilisée seulement pour les neiges humides ?

        Pour nettoyer la semelle vous utilisez du defarteur ou du fluorclean ?

        Et enfin pour ce qui est des rasoirs Kuzmin, la version 018 reprend les mêmes principes que le 014 qui est sur votre site ?

      • Les brosses ne changent pas la topographie, elle font simplement du polissage. il n’y a pas de brosse pour condition humide ou froide. La topographie est donnée par les racloirs et les structures manuelles additionnelles éventuelles

        La brosse PTFE dépose du téflon pour améliorer la glisse et l’anti-encrassement.
        Il y avait un « rouleau » PTFE, qui lui aplanit la topographie tout en déposant du PTFE et c’est adapté sur les neiges froides. Effectivement je ne le vois plus sur le site. Il n’est pas facile à utiliser

        Pour nettoyer j’utilise du défarteur « citrus » de chez swix.
        Les versions 018 sont différents. Ils sont de type racloir menuisier. Les anciens étaient plus de type outil de coupe.
        Mais le but est le même, sortir du copeau de semelle.

      • Bonjour.
        J’ai fait pas mal de test (amateurs) avec cette méthode.
        J’ai les 3 sortes de racloirs, la structureuse et deux brosses (une à poil noir font j’ai oublié le nom et la PTFE « neige humide ».
        Toutes nos paires de skis ont été raclées même les neuves .

        Les résultats sont différents, certains skis restent moyens par contre d’autres sont excellents (alors l’auraient ils été sans le raclage…on ne le saura jamais)
        La structureuse je trouve que c’est un gadget comme la brosse ptfe.
        Je n’obtiens que des très bon résultats avec des compléments HF ou accélérateur.
        Par contre je ne parafine plus jamais, je brosse, je brosse je brosse!
        Les skis sont bons mêmes à l’entraînement.
        J’ai surtout des super résultats sur les neiges archi mouillées et les semelles blanches + grosses rainures.
        Sur neige très froide j’ai pas assez eu de conditions extrêmes pour me prononcer.

        A+

  35. Bonjour,

    Votre concept peut-il s’appliquer pour le ski de rando? Je pense en particulier aux faux-plats ou l’on ressent le plus le manque de glisse.

    Merci JFG

    • Bonjour,
      Le concept oui. En pratique ce n’est pas simple de raser une semelle de ski alpin. En tous les cas les outils kuzmin ne font que la largeur d’un ski de fond. Et puis il y a les carres qu’il faut « tomber » d’abord. Je l’ai fait mais il faut quand même de l’habitude et de la délicatesse. Sinon la brosse HSA à poils rigides et qui enlève aussi de la fibre. Et puis la brosse FP qui dépose du teflon pour l’anti-adhérence.

  36. Merci pour vos retours, j’ai passé commande je vous ferai part de mon retour quand j’aurai testé les produits !

    Concernant le brossage vous utilisez une meuleuse plutôt qu’une perceuse pour augmenter la rotation de la brosse ?

    Est-ce qu’il existe des adaptateurs pour les meuleuses ? Auriez-vous une référence à me conseiller ?

    • Bonjour,
      Oui les brosses Kuzmin se montent obligatoirement sur une meuleuse. Pas besoin d’adaptateur, sur les Bosch en tous les cas. Préférer une meuleuse à vitesse réglable. Au début ne pas mettre à fond et se faire la main.
      Si elle est à fond et que l’on ne bouge pas constamment il y a risque de brûler la semelle.

  37. Bonjour,
    Je souhaite m’équiper d’outils Kuzmin, mais dans une approche kit de base.
    En plus du racloir U ( correspond aux températures de ma région) qu’elles brosses me conseillez-vous?
    J’avoue que je suis un peu perdu et le site Kuzmin n’est pas forcément très clair…
    Merci d’avance et bon ski 2021!

    • Bonjour,
      Comme brosse je prendrais la Nano-C pour le polissage. Eventuellement la FP (blanche) en complément pour « téflonage » final.
      Restez bien toujours en mouvement lors de l’utilisation des ces brosses haute-vitesse.
      Bonne glisse.

  38. hello, petite question concernant l’affutage des racloir.
    comment procèdes-tu ? manuellement ou mécaniquement ?
    merci du retour

    Sébastien

    • Bonjour,
      Je fais un affûtage manuel en m’inspirant de l’affutage de racloir de menuisier. (étape 2 directement)

      Il y a eu une génération de racloir Kuzmin « incurvés » pour lequel c’est très difficile.
      Sinon c’est « assez » facile avec, par exemple, un gros tournevis de bonne qualité (Facom , Dexter Pro) en acier bien dur comme affiloir. Pour un racloir en « Z » je le serre dans un étau et je pousse la matière en faisant glisser le bout du tournevis dans le creux du Z en appuyant bien fort (avec des gants, car gare à l’échappement du tournevis). Ensuite, racloir toujours serré à l’étau, avec la tige du tournevis je rabats (une fois) le fil. Comme on ne veut pas un fil parfaitement lisse, pas vraiment besoin de faire de « dressage », sauf peut être au bout de 8 ou 10 fois. Là j’ai des mini-limes en diamant pour éliminer l’ancien fil. Mais plus on le fait plus on perd la « structure » d’origine. On peut en refaire une en « abîmant » un peu le fil, par une ou deux petites pression sur un lime d’affûtage de carre de ski alpin.
      Avec les nouveaux racloirs c’est plus facile et on fait directement comme pour un racloir menuisier.

  39. Bonjour,
    Mon problème, en ce qui concerne le traitement des semelles de ski de fond, c’est l’absence de quantification, même approchée.
    Combien gagne t’on de puissance en fartant, ou en kuzminant?
    Mystère…
    En ce qui concerne les explications scientifiques de ces préparations différentes, aussi bien le fartage que le raclage au Kuzmin, aucune n’est satisfaisante.
    Pour le « kuzminage » en particulier, il y a dégradation manifeste de la structure initiale « usine ».
    On se demande bien pourquoi les industriels prennent la peine de réaliser cette structure si elle n’est pas utile et qu’on peut la dégrader comme çà.(j’aime bien le passage sur « la bavure » des racloirs)
    Les racloirs kuzmin rasent les « poils » de la semelle.
    Bon, j’ai essayé de trouver la trace des ces poils à la loupe binoculaire, pas vu un seul!
    Peut-être est-ce au niveau du microscope électronique?
    Quand on examine la structure au 50X après un kuzminage c’est plutôt chaotique, on distingue une vague macro-structure qui semble être la structure usine et un relief assez chaotique plus petit qui garnit cette même structure.
    Sur une vieille paire, j’ai enlevé la structure de base pour obtenir une surface bien lisse, puis j’ai passé, par endroit, le racloir.
    On peut constater que si les surfaces polies sont plutôt grises et ternes, la surface raclée, bien que paraissant presque aussi lisse, présente un caractère brillant.
    Lorsque je mets de l’eau, la surface polie la retient plus que la surface kuzminée, ce qui est plutôt en faveur de la création d’une micro rugosité (loi de Cassie Baxter).
    Enfin bref, personnellement j’oscille toujours entre les deux méthodes et j’utilise actuellement des skis kuzminés, sans trop savoir si je fais bien ou pas.
    J’essaie d’avancer à petits pas dans ma compréhension, mais ce n’est pas simple.

    • Bonjour, La structure usine est utile. Mais sa profondeur est quand même faite pour être partiellement remplie de fart.
      Mais surtout, comme écrit, une meule circulaire ne peut faire autre chose que ces petits traits intermittents. C’est une restriction énorme.
      Ce que fait la fartage/brossage c’est faire une structure dont la profondeur est parfaitement adaptée aux conditions… quand on y arrive. En coupe du monde Il ont 5 ou 10 paires pour tester les farts et encore parfois ils se trompent. Mais surtout le fart de base s’encrasse très vite.
      Les poils, ben ça se voit parfois même à l’œil nu. Les semelles ont des zone grises qui s’effacent avec le dos de l’ongle.

  40. Bonjour,
    Petit retour d’expérience après deux années de Kuzmin en mode loisir (2 sorties par semaine sur toute la période hivernale).
    On voit pas mal de commentaires sur l’efficacité du procédé comparativement à un fartage > à mon sens cela s’adresse surtout aux compétiteurs. Pour une utilisation entrainement et loisir il n’y a pour ma part aucun doute.
    Aucune différence de glisse constatée par rapport à mes partenaires, voir souvent plus favorable pour Kuzmin que le fartage.
    En revanche fini la corvée à chaque sortie. Un nettoyage au défarteur et un coup de brosse toutes les 5 sorties sont amplement suffisants.
    Donc pour ceux qui recherchent la performance et ne font que de la compétition, il faut peut-être faire des essais plus poussés. Par contre pour tous les autres, ce qui représente la majeure partie des pratiquants, ils ne pourront qu’être satisfaits.
    D’ailleurs à priori rien n’empêche de concilier les deux > on peut partialement avoir des skis Kuzminés et farter pour une compétition.

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